Que sont les 'pin-backers' et les 'boules lourdes' - et pourquoi Shami est large plus Gabriel

Les deux livraisons spéciales ont fait de Stuart Broad et Shannon Gabriel les changeurs de jeu dans la série en cours Angleterre-Antilles. Les deux sont également joués par l'Indien Mohammad Shami - mais avec une tournure différente.

Shami se concentre sur le maintien d'une couture proéminente et sur la libération de la balle avec fluidité, sans pression du poignet. (Dossier/Reuters)

Entre eux, les meneurs anglais Stuart Broad et Shannon Gabriel ont décroché 15 guichets dans la série en cours avec les Antilles. Ils ont troublé les batteurs en cousant la balle et en variant leur longueur.

Cependant, ils livrent la même balle différemment. Broad fait déraper le ballon tandis que les livraisons de Gabriel explosent de la surface.

Au cours des deux premiers tests de cette série captivante qui est maintenant à égalité 1-1, les experts de la télévision ont utilisé des expressions plutôt inhabituelles pour disséquer le bowling des deux hommes rapides.

Broad, ont-ils dit, utilise ses soutiens pour obtenir ses guichets ; Gabriel mise sur sa lourde balle pour secouer les batteurs. Soit dit en passant, Mohammad Shami, le meneur de jeu le plus amélioré de l'Inde ces derniers temps, a ces deux flèches dans son carquois de bowling.

Le soutien de Stuart Broad

Comme son nom l'indique, un nip-backer est une livraison qui se plie dans le batteur droitier hors de la couture. C'est différent de l'embrayage des autres livraisons entrantes - l'in-swinger, par exemple, se déplace dans les airs plutôt que hors de la surface (comme le font les nip-backers).

Broad fait déraper le ballon. (Photo : Reuters)

Mais le nip-backer est également différent du in-cutter (ou off-cutter), où le lanceur coupe la balle avec ses doigts, ou utilise une couture brouillée pour que la livraison ralentisse après le tangage et s'arrête au batteur.

Les Nip-backers fonctionnent dans le sens inverse : après avoir lancé, ils glissent brusquement sur le batteur, le trompant avec son rythme et ses mouvements. Ils sont généralement lancés dans la zone de bonne longueur ou à l'arrière de la longueur, plutôt que plein comme c'est généralement le cas avec les échangistes.

Le ballon lourd de Shannon Gabriel

La balle lourde est également lancée à peu près dans la même zone, bien qu'elle rebondisse un peu plus haut que d'habitude, frappant l'épaule de la lame ou taillant les balles.

La balle lourde ne bouge pas aussi exagérément que le nip-backer, mais le rebond supplémentaire est déconcertant pour les batteurs. C'est pour cette raison que les batteurs sont rarement attribués jambe avant le guichet à une balle lourde. Les play-ons sont plus courants – Jos Buttler coupant les moignons dans la deuxième manche du premier test était un exemple classique.

Quelques livraisons plus tôt, Buttler avait entraîné une livraison de longueur similaire de Gabriel à la hausse. Mais cette fois, il a rebondi un peu plus que Buttler ne l'avait prévu. Gabriel met plus d'épaule dans la lourde balle - le seul indice qu'il vomit - que dans les autres livraisons.

Gabriel met plus d'épaule dans la lourde balle - le seul indice qu'il vomit - que dans les autres livraisons. (Photo : Reuters)

En fait, la plupart des pratiquants de balles lourdes ont des épaules massives, comme Jacques Kallis, Andrew Flintoff et Michael Kasprowicz. Le point de libération est également légèrement plus élevé.

Pourquoi les batteurs redoutent ces balles

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Ce qui rend difficiles à la fois les nip-backers et les balles lourdes, c'est la longueur intermédiaire, dans laquelle le batteur est souvent pris dans un dilemme s'il doit appuyer en avant ou rester en arrière. Essayez de négocier un nip-backer du pli, et le batteur est cinglé devant. Essayez de faire face à la balle lourde qui monte, et le batteur pourrait finir par la traîner sur les souches.

S'engager prématurément sur le pied avant n'est pas non plus conseillé, car le rebond supplémentaire pourrait tromper les batteurs. Le mouvement pourrait également être trompeur, car les batteurs modernes ont tendance à jouer autour de leur coussin avant, ce qui leur rend difficile la gestion du « pincement » tardif.

Le nip-backer et la balle lourde de Shami

Le nouveau lanceur indien a, au cours des deux dernières années, utilisé à la fois le nip-backer et la lourde balle pour troubler les batteurs.

Il se concentre sur le maintien d'une couture proéminente et sur la libération de la balle avec fluidité, sans le claquement du poignet. La légère inclinaison vers l'intérieur de la livraison permet à la couture de la balle d'atterrir sur ses bords rugueux et de couper dans le batteur. Le relâchement est si bon que la couture est parfaitement droite en vol.

Shami atterrit à la fois son nip-backer et sa lourde balle autour de la zone arrière de la longueur. Pendant que le nip-backer se précipite hors de la surface, la lourde balle se dresse.

Le premier se replie brusquement sur le batteur; parfois, il obtient une courbe comme l'échangiste. La balle lourde ne bouge pas autant, mais le rebond supplémentaire prend le batteur au dépourvu. Comme il lance les deux sur la même zone du terrain, le batteur penserait que c'est le supporteur de pincement.

En quoi Shami est différent de Broad

La technique de pincement de Shami est différente de celle de Broad.

Ce dernier passe ses doigts le long de la couture, une raison pour laquelle ses livraisons vacillent, mais glissent hors de la surface. Cela rend le quilleur anglais plus rapide qu'il n'y paraît, et pour sa taille, il rebondit plus bas que prévu.

Fait intéressant, la couture est plus inclinée vers l'intérieur que celle de Shami. Il saisit également le ballon au milieu de ses doigts, pour permettre une libération plus douce et un contrôle amélioré. Bien que la balle vacille, elle atterrit sur la couture et se plie vers l'intérieur.

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Il a maîtrisé différentes positions de couture comme très peu d'autres contemporains - tels que ses coupe-jambes, retirés du majeur, ou les coupe-fils livrés avec une couture brouillée.

En quoi Shami est différent de Gabriel

Malgré toutes les subtilités techniques et l'unicité, la précision de la longueur est fondamentale pour la puissance de toute prestation. C'est là que les lourdes boules de Shami et Gabriel diffèrent.

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Shami le bol légèrement plus plein que le dos de longueur habituel, tandis que Gabriel le bol légèrement plus court que le dos de longueur. En raison de sa belle position du poignet - qui se traduit par une couture verticale de boulons - Shami peut acheter plus de mouvement même avec sa balle lourde, tandis que Gabriel travaille davantage avec l'angle, lançant souvent la balle lourde d'un peu plus loin du pli.

Le poignet le fait principalement pour Shami, alors que tout est épaule pour Gabriel

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