Expliqué : le rôle et l'importance du tribunal de certification des films, désormais aboli
L'abolition signifie que les cinéastes devront désormais s'adresser à la Haute Cour chaque fois qu'ils souhaitent contester une certification CBFC, ou son absence.

Plus tôt cette semaine, le gouvernement par une ordonnance abrogée le Film Certificate Appellate Tribunal (FCAT), qui a entendu les appels des cinéastes cherchant à obtenir la certification de leurs films. L'ordonnance de 2021 sur la réforme des tribunaux (rationalisation et conditions de service), entrée en vigueur le 4 avril, modifie la loi sur le cinématographe de 1952 en omettant certaines sections et en remplaçant le mot Tribunal par High Court dans d'autres. En effet, les cinéastes devront désormais saisir la Haute Cour des recours qu'ils auraient précédemment déposés auprès du NCAT.
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Le Tribunal
La FCAT était un organe statutaire créé par le ministère de l'Information et de la radiodiffusion en 1983, en vertu de l'article 5D de la loi sur le cinématographe de 1952. Sa tâche principale était d'entendre les appels déposés en vertu de l'article 5C de la loi sur le cinématographe, par les candidats à la certification lésés par la décision du Conseil central de certification des films (CBFC). Le tribunal était dirigé par un président et comptait quatre autres membres, dont un secrétaire nommé par le gouvernement indien. Le Tribunal avait son siège à New Delhi.
Ce qu'il a fait
En Inde, tous les films doivent avoir un certificat CBFC s'ils doivent sortir en salles, être diffusés à la télévision ou affichés publiquement de quelque manière que ce soit. Le CBFC — qui se compose d'un président et de 23 membres, tous nommés par le gouvernement indien — certifie les films dans quatre catégories :
Dans: Exposition publique illimitée (Convient à tous les groupes d'âge)
U/A : Orientation parentale pour les enfants de moins de 12 ans
À: Réservé aux adultes (Convient aux 18 ans et plus
S : Réservé à un groupe spécialisé de personnes, comme les ingénieurs, les médecins ou les scientifiques.
Le CBFC peut également refuser la certification d'un film. À plusieurs reprises, lorsqu'un cinéaste ou un producteur n'a pas été satisfait de la certification du CBFC, ou d'un refus, il a fait appel au FCAT. Et dans de nombreux cas, la FCAT a annulé la décision de la CBFC.
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Décisions clés
Rouge à lèvres sous ma burkha (2016) : Il s'était vu refuser la certification en 2017, au motif qu'il était axé sur les femmes. Pahlaj Nihalani était à l'époque président de la CBFC. La réalisatrice Alankrita Shrivastava a fait appel au FCAT, à la suite de laquelle certaines scènes ont été coupées et le film a été diffusé, avec un certificat «A».
MSG : Le Messager de Dieu (2015) : Le film met en scène le controversé Gurmeet Ram Rahim Singh Insan de Dera Saccha Sauda. Le CBFC, alors présidé par Leela Samson, lui avait refusé un certificat. Le FCAT a autorisé la sortie du film ; Samson a démissionné en signe de protestation.
Haraamkhor (2015) : Avec Nawazuddin Siddique, le film tourne autour de la relation entre une institutrice et une jeune étudiante. Il s'était vu refuser la certification par le CBFC pour être très provocateur. Le FCAT a autorisé le film et a déclaré qu'il diffusait un message social et avertissait les filles d'être conscientes de leurs droits.
Kaalakandi (2018) : Le CBFC a suggéré 72 coupes pour le film, qui met en vedette Saif Ali Khan. Les cinéastes ont fait appel au FCAT, à la suite de quoi le film a obtenu une note U/A, avec une seule coupe.
Et ensuite
L'abolition signifie que les cinéastes devront désormais s'adresser à la Haute Cour chaque fois qu'ils souhaitent contester une certification CBFC, ou son absence.
Cette décision soudaine a bouleversé de nombreux cinéastes. Un jour si triste pour le cinéma, a tweeté le cinéaste Vishal Bharadwaj, publiant un lien d'actualité sur l'abolition.
Le réalisateur Hansal Mehta a tweeté : Les tribunaux de grande instance ont-ils beaucoup de temps pour traiter les griefs de certification de films ? Combien de producteurs de films auront les moyens de saisir les tribunaux ? L'arrêt du FCAT semble arbitraire et définitivement restrictif. Pourquoi ce timing malheureux ? Pourquoi prendre cette décision ?
Le producteur Guneet Monga a également critiqué cette décision.
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