Anatomie du coup franc de 35 mètres de Lionel Messi contre Liverpool
La frappe à la 76e minute, un mélange parfait de précision géométrique et d'art scientifique, contre Liverpool était le manuel de Messi.

Coup franc bizarre
La beauté du coup franc de Lionel Messi réside dans sa simplicité scandaleuse, le respect des principes fondamentaux plus que l'éclat, la brièveté que la brutalité. La frappe à la 76e minute, un mélange parfait de précision géométrique et d'art scientifique, contre Liverpool était le manuel de Messi.
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La sneaker : Ce n'est pas un hasard si Messi remporte des coups francs là où il veut. Il les cajole à travers une combinaison de ses tours et de son personnage tant vantés, en plus de la pure paranoïa qu'il incite à ses marqueurs. Fabinho et Ashley Young peuvent offrir des témoignages. Sa zone de prédilection se situe à environ 20 mètres du but, plus à droite de la surface. L'angle plus large offre plus de possibilités de tromperie - il peut donner plus de courbure au tir, l'écart est exagéré et le gardien de but a un temps de réaction négligeable. Un dilemme d'une fraction de seconde - à savoir si le ballon peut balancer ou non - est tout ce qu'il faut pour que le ballon batte le volet aérien incertain du gardien de but. Il est également naturel que Messi reçoive beaucoup de coups francs dans cette zone, car c'est le canal dans lequel il sonde, appuie et marque sa grandeur fulgurante.

Pas dans sa zone, mais pas de problème : certains fans et footballeurs de Liverpool ont ricané en disant qu'il avait discrètement placé le ballon à quelques mètres du point d'origine sans que l'arbitre ne s'en aperçoive. Mais tout de même, c'était à environ 15 mètres derrière son endroit préféré. La distance importait peu, elle rendait le but plus spectaculaire qu'il ne l'était en réalité. Le facteur de distance pourrait couper dans les deux sens. C'était aussi plus central à son goût. Tout en offrant une vue plus claire du but, cela a également fourni au gardien de but plus de temps de réaction. Mais Messi a rendu toutes ces variables stupides.

Perfection et puissance : La beauté du but était que tout le monde connaissait la trajectoire, mais était rendu totalement impuissant par le pur amalgame de puissance et de perfection. Il y avait un écart important entre le dernier homme dans le mur, Joel Gomez, et le prochain défenseur. Il pousse parfaitement le ballon par-dessus l'épaule de Gomez, effleurant presque sa barbe. Peu de temps après, la balle commence à se courber. Alisson lit parfaitement la courbe mais est battu par la seule force du coup de pied. Pas un tir brutalement frappé mais propulsé avec juste assez de puissance pour battre les réflexes d'Alisson et naviguer dans le coin supérieur gauche, juste sous la barre transversale.

Technique improvisée : La plupart aiment frapper à fond, mais Messi écrase toute sa botte sur le sol avant de glisser, ce qui donne stabilité et puissance. C'est comme s'il prenait presque un peu de gazon avec son tir. Ensuite, pour améliorer sa précision, il cambre ses épaules et sa poitrine, penche son corps dans une position compacte, afin qu'il puisse guider la balle à sa guise. Son pied gauche rencontre le ballon à près de 50 degrés, ce qui l'aide à obtenir ce fouet diabolique. Selon un document de recherche, Messi exploite l'effet Magnus, le principe qui confère une embardée, plus efficacement que la plupart. Cet effet est le phénomène par lequel la rotation de la balle génère une force perpendiculaire à la ligne de mouvement, affectant donc la trajectoire. La pression sur la surface inférieure de la balle est supérieure à celle sur la surface supérieure, ce qui entraîne une trajectoire de courbe de force de la balle. Mais pour tout l'alignement de son corps, c'est la clarté d'esprit qui ressort, l'œil pour le chemin le plus simple mais le plus difficile vers le but.
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